Toute personne vivante possède des droits communs ou propres, et ce dès sa naissance voire dès son existence même encore dans le ventre de sa mère. Ces « droits naturels » existent depuis la création de l’homme, mais n’ont été élaborés, étudiés ou revendiqués que depuis peu si nous nous référons à l’existence humaine. Ces droits-là sont immortels, sacrés et inviolables. Ayant certains droits dès son existence, l’être humain est aussi soumis aux règlements qui régissent sa société. Ces règles et lois changent selon les circonstances, la société, la croyance, le pouvoir… Étant une philosophie chez certaines personnes, les principes des droits de l’homme peuvent être aussi juridiques que politiques chez d’autres.
Sujet vaste et long à parcourir, l’idée des droits de l’homme est devenue plus qu’un concept caractérisé par le besoin de les inscrire, de les reconnaître comme étant une application universelle et une valeur juridique si auparavant, ces droits étaient des règles ordinaires applicables à quelques personnes uniquement.
La déclaration des droits humains
La première déclaration des droits humains a été adoptée par la Virginie (États-Unis) lors d’une convention signée le 12 juin 1776. Conçue par l’État de Virginie et rédigée par George Mason, cette déclaration a beaucoup inspiré Thomas Jefferson dans la Déclaration d’Indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776. Devenue base de toutes les déclarations relatives aux « droits de l’homme » qui suivent, cette première a généré en 1789 la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Promulguée le 3 novembre en France par le roi Louis XVI, cette déclaration à la fois universaliste et juridique est devenue le symbole des droits de l’homme et ceux du citoyen. Jugée incomplète, cette Déclaration des droits de l’homme et du citoyen exclut la femme, considérée comme un être inférieur et dépourvu de droits. Ce n’est qu’en 1948 que ce problème d’inégalité entre sexes a été soulevé et appuyé, surtout, par Eleanor Roosevelt. C’est de ce besoin d’égalité entre l’homme et la femme qu’est née la Déclaration universelle des droits de l’homme le 10 décembre 1948. La femme faisant partie intégrante de l’homme, bénéficient ainsi de tous les droits inscrits dans chacun les articles qui forment cette déclaration universelle. Toutefois, aussi juste et universelle que soit cette déclaration, elle a donné naissance à d’autres conventions ou extensions propres à un pays ou une communauté si nous ne citons que la Convention européenne des droits de l’homme signée par les États membres du Conseil d’Europe.
Bref, l’homme, dans son évolution infernale, ne cesse d’apporter une touche d’amélioration ou d’invention dans toutes ses créations.